Sur un plateau

un art de vivre à la pointe du couteau

Conserver

Pour garder au fromage de chèvre toutes ses qualités gustatives et nutritionnelles, la conservation dans le bac à légumes du réfrigérateur reste la plus indiquée.
On veillera à bien le séparer des autres aliments, emballé dans son papier ou sa boîte d’origine, dans un torchon, ou éventuellement dans une boîte hermétique.

Découper

Savoir découper un fromage est bien plus important qu’il n’y paraît ! Un fromage bien découpé est plus séduisant, plus appétissant et se conserve plus longtemps.

Tranchez de façon ferme et nette pour éviter d’écraser le fromage, en gardant à l’esprit une seule règle d’or : pour bien goûter un fromage, il faut pouvoir découvrir toutes ses nuances.

C’est pourquoi il convient de veiller à ce que chaque portion découpée possède une part égale de croûte : c’est au plus près de celle-ci que le fromage aura le goût le plus fort.

C’est très simple, il suffit de suivre cette RÈGLE D’OR :

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Savourer

Amusez-vous à composer un plateau uniquement avec des fromages de chèvre !
Une dégustation bien orchestrée ira crescendo : du plus doux (chèvre frais par exemple) au plus goûteux (chèvre affiné).

Pour profiter à plein de ses trésors renommés ou cachés, on abordera son fromage comme un affineur.

D’abord en évaluant son degré de maturation à sa couleur et à l’aspect de sa croûte : plus elle est blanche et fine, plus le chèvre est jeune.

La texture du fromage coupé, d’abord moelleuse et fondante, devient ensuite sèche et compacte.

Le parfum du chèvre, enfin, connaît aussi de nombreuses nuances auxquelles l’amateur apprendra à se familiariser : odeurs de fruit, de bois ou de terre…

Ces particularités se confirmeront une fois le fromage en bouche. Goût fruité, boisé, à la noisette. Douce saveur de lait du produit frais ou goût plus affirmé du fromage très affiné… Chacun s’y retrouve. Car tous les goûts sont dans les chèvres !

 

A noter

Avant de le consommer, mieux vaut le laisser une heure à température ambiante pour qu’il exhale toutes ses saveurs, sauf s’il s’agit d’un chèvre frais, qui peut être dégusté sitôt sorti du réfrigérateur.

Quel vin choisir ?

Avec les chèvres mi-secs
Avec des chèvres affinés d'au moins dix jours, les accords de terroirs deviennent intéressants. Ainsi, le mariage d’un sauvignon de Loire avec un Chavignol est quasi-religieux. Sancerre, pouilly-fumé, quincy ou reuilly : c’est à l’apéritif qu’on les aime !

Avec les chèvres secs
Ils ont, pour leur part, un goût nettement plus fort et une texture cassante. Mariez-les avec un blanc gras et typé. Ainsi, avec un pélardon, chèvre cévenol au goût puissant d’herbes de la garrigue, vous ouvrirez un vin de Pays d’Oc chardonnay aux arômes légèrement boisés.

Osez aussi les mariages originaux avec des vins blancs mi-secs ou même moelleux, comme un coteaux du Layon par exemple.

Avec les chèvres chauds
L’union d’un chèvre chaud étendu sur son lit de salade et d’un vin est idyllique malgré la vinaigrette qui joue quelque peu les trouble-fête : choisissez donc un rouge de structure tannique légère pour le vinaigre et doté d’un fruité rond pour le fromage, un côtes du Lubéron par exemple.

 

* L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Vin blanc, rosé ou rouge

Quel pain choisir ?

Le mariage des pains et des fromages de chèvre est une question d’accord.

Le pain de campagne au levain et la baguette traditionnelle sont des valeurs sûres.

Pour multiplier les plaisirs, faites valser les pains : le pain viennois avec le petit chèvre frais, le pain Poilâne grillé pour du chèvre sec et, entre les deux, 
le pain aux raisins et le pain à l’huile d’olive sont des délices.

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